IA développement et futur, machine learning…
Sciences cognitives
On ne peut parler du futur ou développement de l’IA sans parler des sciences cognitives qui sont au cœur même de l’intelligence, artificielle ou non.
Les sciences cognitives étudient le processus de la pensée et de l’intelligence. Elles rassemblent des domaines comme la psychologie, la linguistique, les neurosciences, l’Intelligence artificielle ou encore l’informatique.
Les sciences cognitives tentent de décrire, d’expliquer et de simuler la mécanique de la pensée. En bref, comment j’acquière, je stocke, j’assimile, je fais usage et je transmets des connaissances
Réception de l’information > Mémorisation > Intellectualisation > Raisonnement > Langage
Elles étudient également le registre des émotions et les mécanismes de la conscience. Afin d’arriver à une intelligence artificielle, il faut donc que la machine soit capable de réaliser toutes les fonctions énoncées ci-dessus. Nous retrouvons le plus souvent la notion de machine learning qui n’est que le prémisse de l’IA.
Le futur de l’Intelligence artificielle
Les théoriciens et experts de l’IA émettent l’hypothèse que l’explosion de l’intelligence artificielle entraînera un emballement des avancées technologiques, tel un effet boule de neige. Son autonomie supposée et l’auto apprentissage dont elle serait capable lui permettraient en théorie d’évoluer en permanence, la rendant trop évoluée pour l’homme. L’importance de l’IA croît de manière exponentielle et cela n’est que le prémisse.
Les experts distinguent trois principaux types d’IA, dont l’un d’eux fait déjà partie de notre quotidien :
1) L’intelligence artificielle restreinte (ANI) :
ordinateur aussi compétent, voire plus compétent qu’un humain, mais capable de ne réaliser qu’une tâche bien précise.
Par exemple les logiciels d’échecs, plus performants que les joueurs humains. Ou encore les personnages dans les jeux vidéo joués par « l’ordinateur ».
2) L’intelligence artificielle forte, de haut-niveau ou généralisée (AGI) :
Celle-ci n’existe pas encore. On parle ici d’un ordinateur disposant des mêmes capacités qu’un être humain, dans tous les domaines. L’ordinateur doit être capable d’apprendre, comme l’homme, à partir d’expériences et dans des domaines très différents.
3) Super-intelligence artificielle (ASI) :
Une fois que la machine aura égalé l’homme, il semble logique qu’elle finisse par le surpasser en tout point.
L’IA en 2020 :
Afin de voir ce qu’il sera possible de faire en 2020 avec l’IA, nous pouvons nous projeter en Estonie. En effet, l’État estonien a été classé par le magazine Wired comme “Première société numérique au monde” en 2017. Aujourd’hui, cet État fait parler de lui car il envisage de faire appel à l’intelligence artificielle au sein du ministère de la justice. L’IA aura pour mission de rendre des verdicts dans les affaires relevant de poursuites mineures (délits inférieurs à 7000€) sous la supervision d’un humain. C’est une tâche importante donner à une intelligence artificielle. Mais ce n’est pas une première pour l’Estonie ! L’État utilise déjà un algorithme qui joue les entremetteurs entre les chômeurs et les employeurs. Serait-ce le pôle emploi français de demain ?
L’Estonie est, la représentation de l’IA en 2020 dans le monde. Il faut beaucoup d’argents et de temps pour développer l’intelligence dans le monde et sur tous les secteurs d’activités, de ce fait, nous ne pensons pas que l’intelligence ira plus loin pour le grand public.
Vous pouvez aussi consulter notre ancien article sur l’impact de l’IA sur le retail en cliquant ici